Le marché de l’immobilier d’entreprise de Tours Métropole au premier semestre 2021 Exemplaire
Le Club Immobilier de Touraine partage cette année encore son point à mi-année portant sur les chiffres et tendances de l’immobilier d’entreprise de Tours Métropole. Cette analyse est réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tours (CCI Touraine) et l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Tours (ATU).
La dynamique du marché de l’immobilier d’entreprise dans l’agglomération tourangelle a été impactée par la crise du Coronavirus démarrée en 2020. Les résultats du premier semestre 2021 révèlent une lente reprise de l’activité. Le marché de l’immobilier tertiaire enregistre une hausse de 7 % du volume de commercialisation entre les premiers semestres 2020 et 2021, celui des locaux d’activité et entrepôts stagne. Ces résultats ne permettent pas de revenir au niveau de transactions d’avant crise ; entre les premiers semestres 2019 et 2020, l’activité avait chuté de 38 % sur le marché des bureaux et de 46 % sur celui des locaux d’activité et entrepôts (en volume).
Les conseils en immobilier d’entreprise font part de leurs interrogations sur les stratégies foncières et immobilières des grandes entreprises. Les accords en cours de négociation sur le télétravail pourraient conduire à des libérations de surface ou à une modification de la nature de la demande de bureaux. Ces phénomènes sont déjà bien visibles sur le marché parisien. Ils sont aussi perceptibles sur celui de l’agglomération tourangelle bien que le coeur de marché soit porté par un tissu de TPE/PME qui ne réduit pas, à ce stade, ses surfaces de bureaux. Pour rappel, la surface moyenne de bureaux loués et vendus chaque année oscille autour des 200 m² au sein de l’agglomération tourangelle.
Enfin, qu’il s’agisse du marché des bureaux ou de celui des locaux d’activité et entrepôts, les conseils en immobilier d’entreprise alertent sur le niveau de l’offre disponible à court et moyen termes qui est insuffisant au regard de la demande (listes d’attente). Si la rentrée confirme des libérations de surfaces de bureaux chez certains grands groupes présents localement, une partie de l’offre pourrait se reconstituer.