Le marché de l’immobilier d’entreprise de Tours Métropole au premier semestre 2024
Le Club Immobilier de Touraine partage cette année encore son point à mi-année portant sur les chiffres et tendances de l’immobilier d’entreprise de Tours Métropole. Cette analyse est réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tours (CCI Touraine) et l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Tours (ATU).
UN DEMARRAGE EN TROMPE L’OEIL
Près de 20 000 m² de bureaux ont été placés au premier semestre 2024 dans l’agglomération tourangelle.
Ce résultat confirme une bonne dynamique retrouvée sur le marché de l’immobilier tertiaire, puisque ce
chiffre est supérieur à celui de l’année dernière (15 000 m²) et correspond quasiment au chiffre de 2018.
Le marché des locaux d’activité et entrepôts, quant à lui, a un volume d’activité qui s’élève à 32 000 m2
ce qui est un bon résultat au regard de la baisse d’activité relevée en 2023. Toutefois, ce volume est en
dessous des 40 000 m² constatés l’année dernière sur la même période. Les transactions, en nombre et
en volume, sont dominées par la location sur les deux marchés ; elles représentent 87% du volume de
surfaces de bureaux et 62% du volume de surfaces de locaux d’activité et entrepôts échangés.
Malgré un contexte plutôt favorable sur ce premier semestre 2024, l’activité a été ralentie par le contexte
économique et politique du deuxième trimestre sur les deux marchés. Sur le marché des bureaux, des
grandes transactions de plus de 2 500 m2 ont contribué à la dynamique. Il n’en reste pas moins que le
reste des transactions porte majoritairement sur des petites surfaces (moins de 200 m²). Sur le marché
des locaux d’activité et entrepôts, l’activité est plus calme qu’habituellement. Si une grande transaction
de 12 000 m² explique le bon résultat de ce semestre, il est à noter une atonie de la demande en raison
de difficultés économiques d’entreprises (liquidations ou redressements judiciaires) ou bien de positions
plus attentistes de PME/PMI compte tenu du contexte économique. Du côté de l’offre immobilière en
locaux et entrepôts, ces liquidations ou redressements libèrent mécaniquement des surfaces,
majoritairement pour la location, en plus de programmes neufs arrivant sur le marché.